C’est une nuit chaude comme tous les soirs dans les rue de Conakry. Il marche d’un pas décidé à la lueur des bougies.
In live in Nigeria in 1992 during the rule of general Ibrahim Babangida who is considered to have lead the most corrupt regime ever in Nigeria : I look my front I see my people dey cry Yeah! yeah! yeah! yeah! yeah…
Envoûtantes ces percussions, elles vous prennent aux tripes, vous décalent le bassin et résonnent dans la tête. Elles vous mettent le feu.
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Que c’est dur pourtant de marcher sur ce long chemin qui n’en finit pas, mais la force est là qui nous pousse à avancer devant, sans se retourner malgré les embûches pour aller porter le message de notre croyance.
Il est présent en chacun de nous, il est notre ombre celui qui sait mais qui se tait, laisse faire, attend de voir ce qui va se passer. Il ne dira rien ouvertement mais avec délicatesse la nuit reviendra vous chuchoter à l’oreille le déséquilibre qui vient de s’initier dans votre vie, vous alerter sur cette issue qui n’est pas la vôtre.
Courbé face au vent, il doit continuer à avancer jusqu’au bivouac. C’est sa vie, marcher toujours sans relâche, son corps sait qu’il doit attendre encore un peu, bientôt ses épaules pourront à nouveau se déployer, la poitrine se gonfler, ses jambes s’envoler. Après la dune, il posera son baluchon, montera son campement. Autour du feu les mots danseront d’un sourire à l’autre, le plaisir piquera les chairs et les volutes de rire rejoindront les étoiles. Demain sera un autre jour.
Bruno Joly 